mardi 22 novembre 2011

Nous, on aime bien les pingouins, alors phoque (iou)

Coucou, bon il est tard chez moi mais j'ai trois bêtises à dire alors voilà.
J'ai passé une bonne journée, jusqu'au moment où j'ai commencé à travailler sur mon thème à rendre pour la mardi 10h du matin heure française. Ce qui équivaut ici à lundi soir. Bah voilà on était lundi soir. Une heure pour boucler mon brouillon... Ca rappelle les soirées en prépa, la veille des colles d'histoire, pour ceux à qui ça évoque quelque chose...
Sinon théoriquement je passe Noël avec Pierre-Louis, alias PL, temporairement émigré à Chicago et Tamara, alias Tamara, temporairement émigrée à Dartmouth (autrement dit exactement à l'autre coin des USA par rapport à la Californie). PL a une semaine pour apprendre à compter les cartes au black-jack pendant que Tamara et moi on peaufine nos déguisements de prostituées de luxe pour dépouiller les vieux riches et draguer Matt Damon et Ben Affleck dans les casinos de Las Vegas. Si quelqu'un a des idées pour rendre notre plan encore plus rentable, il aura un pourcentage sur le butin. Ensuite on ira au fin fond de la Death Valley (ai-je besoin de traduire???) en plein milieu de la nuit (par mi-décembre en désert, ça sous-entend FROID) pour chanter des incantations vaudoues et faire la danse de la pluie juste pour le fun. Et enfin on passera Noël à San Francisco, emmitouflés dans des écharpes et des moufles et en fait ce sera un peu nul parce qu'on aura pas de sapin et pas de cadeaux, alors on se sentira comme des orphelins abandonnés à l'autre bout du monde. Et puis on ira manger des pancakes avec du sirop d'érable et du bacon (sijejurec'esttropbon) et ça ira mieux.
Voilà et je voulais dire un autre truc mais j'ai oublié.
Ah si, à la boxe, je me suis entraînée avec un garçon mais il me tapait pas parce qu'il avait un blocage psychologique par rapport à l'idée de frapper une fille. Je lui expliquerais bien que la présence d'un vagin chez l'adversaire ne change pas grand chose aux règles qui régissent la pratique de la boxe, mais je crois que ça choquerait son esprit de jeune Américain innocent qui ne sait pas ce que c'est le féminisme ou la théorie du genre si je disais ça. Berkeley, bastion foucaldien de la libération sexuelle et de la lutte contre les discriminations, tu parles, y a encore du boulot.
Je crois que je vais abandonner l'approche pédagogique, l'inviter sur le ring poliment et lui mettre une peignée: son instinct de survie/ses hormones/sa fierté masculine déclencheront probablement une envie de frapper et, espérons-le, lui permettront de comprendre que moi, je me fiche des pseudo-dilemmes éthiques intérieurs de celui ou celle qui se trouve être en face de moi à partir du moment où le round est commencé. Suite au prochain épisode. (Pauvre Mike, il sait pas ce qui l'attend.)

PS: concernant les prénoms masculins américains, mon voisin s'appelle Tyler, son pote, c'est Casper (mais c'est pas sa faute), mon coach c'est Jason (je sais, n'en jetez plus) et dans le rayon original on a John et Peter. Je continue à prendre note prénoms tout pourris typiquement américains, je me sens un peu comme Claude Lévi-Strauss analysant la série Dallas quand je fais ça.

Bon je relis pas, j'ai la flemme, tant pis pour les phrases aggramatical et les fotes qui doiv trainer un peut partou. A plus, passez une bonne journée/nuit/whatever, comme ils disent si bien, les Californiens.

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